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Diamond League : une journée de tous les records

Dimanche 7 juillet s’est tenu le meeting international de la Diamond League, au stade Charléty à Paris. Ce jour-là, deux records du monde sont tombés et trois records de France ont été battus, de quoi mettre en confiance les athlètes pour les JO.

Le 7 juillet tient de la journée des miracles. Entre une France qui retient son souffle pour le second tour des législatives et un stade qui s’époumone en encouragements pour des athlètes qui se dépassent, la journée est chargée. Et quoi de mieux pour commencer que de parler des records du monde qui sont tombés. Le premier et le plus surprenant de tous, c’est le saut en hauteur féminin, le précédent record atteignait les 2,09 mètres et il était détenu par la Bulgare Stefka Kostadinova. 

« Était » parce que ce dernier est tombé, à l’inverse de la barre, après la performance extraordinaire de l’Ukrainienne Yaroslava Mahuchikh qui hausse le niveau à 2,10 mètres, une première depuis 1987, date du précédent record. Il aura fallu 37 ans pour battre ce niveau et c’est maintenant chose faite. « Ce record est très important pour moi, j’ai fait entrer l’Ukraine dans le livre des records, c’est une immense satisfaction ! » s’exclame l’athlète. 

Mais ce n’est pas tout, les femmes sont encore à l’honneur puisqu’un deuxième record mondial s’est fait au bout de 1500 mètres, en seulement 3’49’’04, au terme d’une course de très haut niveau. La recordwoman n’est nulle autre que Faith Kipyegon qui se permet de battre le temps qu’elle a fait un an plus tôt à Florence, en Italie. La Kényane cimente encore un peu plus sa domination sur la discipline, elle qui règne déjà depuis 2011 sur le demi-fond mondial.

La France à l’honneur

Nos athlètes tricolores ne sont pas non plus en reste, ils ont, eux aussi, pris part à cette grande fête sportive en signant de très belles performances. À commencer par l’espoir du 800 m français Gabriel Tual. Après une course de haute voltige et un duo de tête de classe mondiale, le Français termine 3ᵉ d’une course maîtrisée et pulvérise le record de France de la discipline, détenu depuis 2014 par Pierre-Ambroise Bosse, devancé seulement par le jeune Kenyan Emmanuel Wanyonyi et l’Algérien Djamel Sedjouti, qui signe au passage la meilleure performance mondiale de l’année. 

Tual est rejoint par deux Françaises qui ont, elles aussi, fait tomber le record de France dans leurs disciplines respectives. Il s’agit tout d’abord d’Alice Finot pour le 3 000 m steeple qui améliore le record qu’elle a elle-même établi en 2019 en passant à 9’05’’01. L’autre athlète qui s’est illustrée, c’est Agathe Guillemot sur le 1 500 m féminin, une course qui aura définitivement eu son lot de surprises. Cette dernière vient porter le record national à 3’58’’09, effaçant ainsi le temps obtenu en 2010 par Hind Dehiba, dopée à l’EPO au moment des faits. 

Dans un autre registre tout aussi joyeux, Sasha Zhoya et le perchiste Thibaut Collet font sensation à trois semaines des JO. Le premier décroche la victoire au 110 m haies devant l’Américain Trey Cunningham au millième de seconde près, il égale ainsi son record personnel qui est de 13’’15. Le second est l’auteur d’un concours solide, digne d’une finale olympique, puisqu’il était opposé au recordman du monde Armand Duplantis. Collet finit troisième avec un saut à 5,85 m, de quoi rassurer le public pour les JO de Parsi qui se feront sans Renaud Lavillenie. Cependant, tout n’aura pas été rose lors de ce meeting, Kevin Mayer n’ayant pas pu finir la journée. Ce dernier s’est effondré lors de l’épreuve de 110 m haies du triathlon. Il s’est tenu la cuisse de longues minutes avant d’être évacué par l’équipe médicale. Les résultats de l’IRM sont tombés hier soir, le recordman du monde de décathlon souffre “d’une lésion importante au niveau de l’ischio-jambier gauche” annonce la FFA, son équipe met tout en œuvre pour le remettre d’aplomb avant le départ du décathlon, le 2 août prochain.

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