Les essais hivernaux marquent le retour de la catégorie reine du sport automobile, la Formule 1. Ces trois jours de tests permettent aux écuries de comprendre leur monoplace et de se préparer pour cette future saison 2025. Cette année, la compétition risque d’être rude.
La Formule 1 fait parler d’elle cette semaine avec la reprise de la discipline pour des essais hivernaux. Les vingt monoplaces n’ont plus foulé l’asphalte d’un circuit depuis le Grand Prix d’Abu Dhabi en décembre dernier, laissant place à une longue trêve jusqu’à fin février. En 2025, Bahreïn accueille une nouvelle fois les dix écuries. Mais une question se pose : Comment fonctionnent les essais hivernaux ?
Comprendre le format
Ces tests de pré-saison s’étendent sur trois jours, soit un total de vingt-quatre heures de roulage. L’objectif pour l’ensemble des pilotes et écuries est d’enchaîner un maximum de tours en piste pour comprendre le comportement de leur voiture. Celles-ci sont soigneusement développées lors de ces trois mois de pause. Dès lors, seules dix monoplaces peuvent rouler simultanément dans la journée, une par équipe. Prenons l’exemple de Ferrari : la direction choisira d’aligner Lewis Hamilton le matin et Charles Leclerc l’après-midi.
Qu’est-ce que l’on y apprend ?
Pendant ces longues journées, il faut trouver des occupations : C’est pourquoi des interviews avec les pilotes sont régulièrement organisées pour recueillir leurs impressions sur la saison à venir. Ces formats, souvent proposés par les diffuseurs, permettent d’animer l’attente.
Côté performance, le rythme affiché par les monoplaces et les pilotes donnent un aperçu de la saison. Mais attention, pas de quoi s’enflammer : chaque écurie suit son propre programme, et des améliorations sont souvent apportées avant même la première course. Ces programmes sont nombreux : gestion des pneus, rythme de course, simulation de qualification… Bref, un véritable champ de bataille où chaque détail compte lors de ces essais hivernaux.
Comment se profile 2025 ?
Difficile de se prononcer pour le moment, rien n’est jamais figé en Formule 1. En réalité, les réponses tomberont au moment des premières qualifications en Australie.
Cependant, quelques tendances se dessinent : McLaren semble conserver son statut de leader avec une machine qui ne montre aucun signe de faiblesse. Derrière elle, Ferrari, Red Bull et Mercedes restent très proches, et devraient se battre pour les premières places à quelques millièmes près. Autre élément à ne pas négliger, 2025 marque la fin de la réglementation aérodynamique introduite en 2022. C’est-à-dire qu’en 2026, tout reprendra de zéro avec une révolution motrice. Cela va obliger les écuries à stopper le développement de leur monoplace actuelle pour espérer se présenter en tant que leader l’an prochain. Plusieurs d’entre-elles l’on déjà affirmé, tels que Williams et Aston Martin.
Ce qui est certain, c’est que la Formule 1 est sur le point de reprendre ses droits. Rendez-vous à Melbourne, entre le 14 et le 16 mars, pour le premier chapitre d’une saison qui s’annonce comme l’une des plus intenses, serrées et imprévisibles.